Cliquez ici pour retourner au site web du cours

2015/03/07

The Rumor Machine: On the dismissal of Bo Xilai

Texte de Eli-Anny Cianca Mancilla 

Wang, Hui. "The Rumour Machine: On the Dismissal of Bo Xilai." London Review of Books 34.9 (2012): n. pag. 

Wang Hui est professeur du département de langue et littérature chinoise de l’université de Tsinghua. Il a fait ses études de baccalauréat à l’université de Yangzhou, il obtient sa maitrise à l’université de Nanjing et son doctorat à l’académie des sciences sociales chinoises. Il concentre sa recherche sur la littérature contemporaine chinoise ainsi que sur l’histoire intellectuelle. Durant onze ans il fut l’éditeur exécutif du magazine Dushu, un journal avec le plus d’influence intellectuelle du pays. Après avoir participé aux manifestations du Tiananmen il est envoyé à Shaanxi pour une rééducation obligatoire. Dans ses articles il a tendance à écrire sur les misères qu’apportent les réformes économiques aux classes défavorisées. 

Dans ce texte l’auteur tente d’expliquer le mis à pied de Bo Xilai, le secrétaire de parti de Chongqing, en analysant les rumeurs de différents médias en Chine ainsi qu’ailleurs dans le monde (Reuters, New York Times, Financial Times, Wall Street Journal, Falun Gong’s outlet, etc.). 



Wang Hui commence son texte en faisant référence à la date du 14 mars 2008 comme aillant marqué la politique chinoise par les manifestations du Tibet. Il spécifie que maintenant cette date fait référence à l’incident Chongqing. Il continu en mentionnant certaines rumeurs concernant Bo Xilai telles que les relations louches du secrétaire avec un homme d’affaire anglais (Neil Heywood) et l’assassinat de ce dernier, la corruption dans sa famille, des cas d’espionnage et d’autres.  Il interprète ces rumeurs de deux façons soit simplement un chef politique local a enfreint la loi ou c’est un incident causé par des différences politiques. Il se questionne si l’incident va encourager le développement de participation démocratique ou va renforcer les « backroom politics ». Il spécifie que la situation ne s’est pas améliorée lorsque Wen Jiabao, le premier ministre, a donné une conférence de presse dans laquelle il a comparé l’expérience Chongqing à la Révolution Culturelle. Selon l’auteur, mentionner la Révolution Culturelle rend la réforme un sujet interdit et condamne ceux qui ont travaillé dessus. Peu après l’annonce du licenciement de Bo Xilai plusieurs sites de la gauche furent bloqués. Wang Hui affirme que l’information est fabriquée selon le besoin des politiciens. Les rumeurs ont éclaté partout et selon l’auteur c’est une manipulation des « backroom politics ». The Financial Times avait assuré que le rideau qui cachait les plus grands secrets de la Chine n’était plus aussi serré. Wang Hui contredit cette affirmation en expliquant que le rideau laisse toujours quelques craques pour laisser de l’information quand ils leur convient de le faire. 

Par après l’auteur décrit comment la privatisation et les réformes agricoles ont agrandi l’écart entre classes sociales. Par ce fait même, le mécontentement et les manifestations ont augmenté en 2008. L’auteur dit que Bo était très corrompu, par contre il travaillait sur l’égalité et la prospérité commune. 

Il finit son texte en expliquant que la réforme de Chongqing commença en 2007 en même temps que la crise financière mondiale alors les résultats ne furent pas très positifs alors les jeunes ont perdu confiance envers l’idéologie d’économie de marché. Les politiques de Chongqing s’éloignaient des pensées néolibérales, mais ces tendances reviennent. 

Ce texte est utile pour le cours parce que l’auteur donne son interprétation de la façon dont les rumeurs sont réellement gérées. Cependant, il ne fait que donner son avis, il n’y a pas de recherche approfondie qui prouve quoique se soit. 

No comments:

Post a Comment

Note: Only a member of this blog may post a comment.